La recherche en génie civil et éco-construction
La chaire développe une manière originale et différente de faire des études ACV, appelée "ACV orientée action". Ce concept, proposé par Anne Ventura, repose sur l'idée selon laquelle l'ACV doit se développer par étape dans un processus décisionnel pour répondre aux objectifs et possibilités d'actions du décideur, en indiquant à chacun des acteurs concernés les conséquences de ses choix sur le cycle de vie du produit, et en identifiant les leviers d'action de la performance environnementale.
ACV "classiques"
Dans le cas des ACV "classiques", le décideur doit choisir parmi plusieurs solutions prédéfinies par ceux qui mènent l'étude (experts ACV + experts métiers).
Ceci présente des limites fortes :
- Les performances environnementales sont rarement améliorées sur l'ensemble des indicateurs et le décideur doit donc souvent faire un compromis en fixant un aspect environnemental prioritaire ;
- Comme il a rarement connaissance des phénomènes environnementaux représentés par ces indicateurs, il donne souvent la priorité à l'aspect environnemental qu'il connaît mieux (souvent, en France, le changement climatique, car cet impact environnemental est très couvert médiatiquement et fait l'objet de plus en plus de réglementations) ;
- Il n'a pas d'accès direct aux informations sur les conséquences des nombreux choix intermédiaires qu'il peut faire avant d'arriver aux solutions (par exemple, les choix d'équipements de chauffage, de matériaux, d'ouvertures...) ;
- Les interactions entre ces différents choix ne sont pas prises en compte (par exemple, l'influence des choix de matériaux pour la fin de vie future du bâtiment).
- Les résultats obtenus sont « moyens » (cas typiques européens par exemple), et ils ne permettent donc pas de faire la distinction entre une solution innovante et la solution moyenne.

- Les performances environnementales sont rarement améliorées sur l'ensemble des indicateurs et le décideur doit donc souvent faire un compromis en fixant un aspect environnemental prioritaire ;
- Comme il a rarement connaissance des phénomènes environnementaux représentés par ces indicateurs, il donne souvent la priorité à l'aspect environnemental qu'il connaît mieux (souvent, en France, le changement climatique, car cet impact environnemental est très couvert médiatiquement et fait l'objet de plus en plus de réglementations) ;
- Il n'a pas d'accès direct aux informations sur les conséquences des nombreux choix intermédiaires qu'il peut faire avant d'arriver aux solutions (par exemple, les choix d'équipements de chauffage, de matériaux, d'ouvertures...) ;
- Les interactions entre ces différents choix ne sont pas prises en compte (par exemple, l'influence des choix de matériaux pour la fin de vie future du bâtiment).
- Les résultats obtenus sont « moyens » (cas typiques européens par exemple), et ils ne permettent donc pas de faire la distinction entre une solution innovante et la solution moyenne.
ACV "orientée action"

La méthode repose sur la modélisation des processus mis en œuvre par chacun des acteurs économiques du cycle de vie du produit considéré, et de leurs interactions avec les autres étapes du cycle de vie et le marché économique. Elle analyse les propriétés environnementales de ce système complexe, découpé en sous-systèmes, par des méthodes statistiques d'analyse de sensibilité.
Publications des chercheurs de la chaire génie civil écoconstruction
Mis à jour le 12 février 2014 par Anne VENTURA.